Poursuivre la lecture d’un livre destiné à un aveugle. — Gilbert rebrailla en récupérant un livre qu’il avait abandonné car l’intrigue lui avait paru obscure, un polar de la série noire. D’humeur plus badine depuis qu’il avait une compagne, il se replongeait dans l’atmosphère sombre du roman sans broyer du noir.
Manu
Lu sur le FaceBook : En marseillais, se rembrailler c’est se rhabiller, rajuster ses vêtements : “rembraille-toi que t’as la chemise qui sort du pantalon !”. Vient des brailles (prov.), les braies, pantalon.
Sinon, je trouve l’auteur est facétieux : l’intrigue lui avait paru obscure ! Pour un livre appartenant à un aveugle, cela me paraît pourtant clair !
Addu
J’adore l’humour noir d’où l’essai cité … ci-dessus.
David
et comme l’essai cité fait loi…
David
Manu, ce verbe ne se limite pas à Marseille mais semble inonder toute l’occitanie : en limousin, on dira ainsi se rebrailler (ou se rebrager pour la partie australe de cet îlot culturel). Décidément, verbiser, c’est voyager. C’est même circuvernaculer !
Addu
et qui fait l’oie méprise les canes blanches… on y revient encore !